Jour 19 : Dakar-Kaolack-Dakar
Départ matinal
Départ au petit matin pour Kaolack, le soleil n’est même pas encore levé.
Kaolack est une ville carrefour situé au centre du pays, sur la rive droite du fleuve Saloum.
Mauvaise surprise quand on arrive devant la voiture, quelqu’un m’a volé mes enjoliveurs dans la nuit !! Heureusement ça ne m’empêchera pas de rouler…
Dégradation excessive de la route
On se dirige vers Fatick et, à la sortie de la ville, pour la première fois depuis mon départ la route se dégrade très fortement.
Il y a des trous énormes dans le goudron, on dirait que des obus sont tombés ici !!
On doit slalomer comme on peut, chose pas évidente vu que des fois toute la largeur de la route est atteinte.
Ces cavités sont dues à un goudron de mauvaise qualité qui se boursouffle au soleil ce qui implique que la route finit par se creuser. Le seul moyen de réparer ça est de recommencer toute la chaussée.
Au loin on voit les autres automobilistes slalomer comme nous ce qui veut dire que ce n’est pas terminé…
Ça sera comme ça jusqu’à Kaolack… Soit 40Km de Super G.
Sur le bord de la route il y a des hectares entiers de marais salants, le sel étant la principale ressource de la ville avec l’arachide.
Chaleur étouffante – mouches – ordures
Kaolack est la 3ieme ville du Sénégal, elle se trouve sur les bords du fleuve Saloum.
On découvre une ville qui a un gros problème d’hygiène. En effet il y a des tonnes d’ordures juste à côté des habitations.
Il fait une chaleur terrible dans ce coin du pays, du coup l’odeur est atroce. Il n’y a pas un seul endroit qui n’est pas infesté de mouches, il y en a absolument partout.
Ely me dit que Kaolack est tristement célèbre pour être la ville la plus sale du pays…
L’eau à un goût de savon mélangé à de la boue ce qui rend les dents des autochtones complètement marrons.
Je suis en train de découvrir une autre facette du Sénégal… Kaolack a fortement besoin d’aide à gérer tout ça mais comme d’habitude le gouvernement ne fait rien…
Haoussa Saf-Saf
La spécialité du coin s’appelle dibi haoussa saf-saf. C’est du mouton qui est confit par une cuisson longue, très longue. La viande ultra fondante est vendue par des vendeurs ambulants qui transportent ça dans des chariots métalliques à tiroir.
Je prends la version sandwich avec de l’oignon cru. Une tuerie !
Je choisis ensuite le mur le mieux exposé de la ville pour continuer mon projet de peinture urbaine.
Sur le retour tout le monde dort profondément pendant que je me retape le slalom en solo.
Une fois le soleil couché Bambino me relaie au volant et devinez ce qu’on trouve en arrivant à Dakar??!!! … les embouteillages!