Catégorie : Burkina Faso
Chapitre 5 : Burkina Faso
Initialement appelé Haute-Volta à l'indépendance, le pays fut rebaptisé Burkina-Faso par le président Thomas Sankara en 1984.
Burkina veut dire "intègre" en moré, langue de l'ethnie Mossi majoritaire à l'est et Faso désigne la "terres des pères" en Dioula, peuple qui habitent l'ouest du pays. La traduction la plus correcte est donc "le pays des hommes intègres".
Il est enclavé [lire la suite]
Jour 42 (Suite) : Etape 16 : Bamako-Bobo Dioulasso (560km)
Je rejoins Bobo Dioulasso, 2ieme ville du pays, assez rapidement du fait de sa proximité de la frontière. La nuit tombe et je trouve l’auberge Casa Africa qu’un vieux routard m’avait conseillée en Mauritanie.
D'entrée de jeu, les moustiques sont là en grand nombre et m’attaquent de tous les côtés.
Je décide de faire un tour dehors pour chercher une carte sim burkinabée [lire la suite]
Jour 43 : La mare aux hippopotames
De retour à la Casa Africa, le gérant est sur la terrasse et me conseille d’aller faire un tour à la mare aux hippopotames tout près de Bobo.
Il ajoute qu'on peut encore apercevoir les mastodontes malgrès la montée des eaux due à la saison des pluies.
Je n’ai pas encore vraiment vu d’animaux sauvages africains, je me mets donc en route.
C’est à une poignée de kilomètres de Bobo, en demandant son chemin aux autochtones c’est très facilement trouvable.
En sortant de la ville il y aura un péage où vous devrez payer 200 Fr CFA puis un panneau routier vous indiquera la piste à emprunter pour accéder à la mare [lire la suite]
Jour 43 (suite) : Etape 17 : Bobo Dioulasso-Boromo (177km)
C'est une toute petite étape qui m'attend pour cette deuxième partie de journée.
Je peux donc me permettre de quitter Bobo-Dioulasso en début d'après-midi. Comme d'habitude la direction est extrêmement facile à trouver du fait du peu de routes différentes.
Après avoir traversé quelques villages j'arrive à Boromo.
Des enfants me demandent de leur donner mes "bidons" en me montrant les bouteilles en plastique vides qui se trouvent dans ma voiture [lire la suite]
Jour 44 : Petit tour dans Boromo et ballade en brousse
En sortant de l’auberge on passe devant la fameuse école C de Boromo, des enfants jouent au foot pieds nus dans le sable.
Ils se sont fabriqués une balle à l’aide d’un sac en plastique rempli d’un mélange indéterminé.
Deux bouts de bois tordus surplombés d’un fil tendu forment des cages trapézoïdales.
Malgré ces conditions de jeu, ils se relaient pour tirer des pénalties, crient et célèbrent chaque but comme si ils étaient à la coupe du monde !
Seul l’axe routier principal qui relie Bobo-Dioulasso à Ouagadougou est goudronné, les chemins du village sont en terre brut [lire la suite]
Jour 45 : Etape 18 : Boromo-Ouagadougou (176km) + Rencontre avec Bill Wallace
Après le repas de midi, je rassemble l’équipe de l’auberge pour prendre une photo souvenir et leur dire au revoir.
J’ai vraiment apprécié cet endroit simple et rustique, où l’accueil fut vraiment irréprochable.
Isouf est en train de prier pour qu’il ne nous arrive rien. Il parle malheureusement assez mal français et la communication est un peu compliquée.
En chemin il tente de m’expliquer qu’il aimerait venir en France pour cultiver des légumes sur un petit bout de terrain et les vendre pour gagner sa vie[lire la suite]
Jour 46 : Les crocodiles sacrés de Bazoulé
Je suis le dernier debout et en sortant de la chambre je trouve Bill Wallace en train de finir d’astiquer l’AX. Il attendait mon réveil pour prendre le petit-déjeuner et déterminer le programme du jour.
Il me propose d’aller passer la journée à Bazoulé, un village situé à l’ouest de Ouaga. On peut y observer des crocodiles en liberté. Il passe un coup de fil rapide à Seita, un jeune du village, pour lui proposer de se joindre à nous [lire la suite]
Jour 46 (suite) : Repas à Bazoulé
Une piste nous amène rapidement au village de Bazoulé. La maison de la famille de Seita se trouve juste à côté de là où nous sommes garés, et nous devons le faire à pied car la voiture ne peut pas aller jusque là-bas.
Des vieux nous saluent et s’excusent du fait que tout le village ne soit pas desservi en chemin alors que nous avons seulement 200 mètres à faire.
Les maisons sont une nouvelle fois faites de briques de terre séchée liées entre elle par une espèce de ciment à base de boue [lire la suite]
Jour 47 : La biere de mil : le dolo
Ce matin, Bill Wallace tient à ce que je goûte à la bière locale appelée dolo.
On se rend donc au "cabaret" du coin qui est tenu par des femmes Samos.
Il me précise que son ethnie, les Mossis, fabrique aussi cette boisson mais qu'elle est moins sucrée que celle que nous allons déguster aujourd'hui.
Il faut arriver de bonne heure car le dolo est très populaire au Burkina et les gens consomment dès le matin [lire la suite]
Jour 48 : Tournée dans Ouagadougou (Episode 1)
Jour 49 : Tournée dans Ouagadougou (Episode 2)
Jour 50 : La tombe de Thomas Sankara
En 1983, après seulement 4 mois et 7 jours au poste de premier ministre Thomas Sankara est limogé de son poste de premier ministre de Haute-Volta. Son discours anti-impérialiste fait peur au gouvernement de François Mitterrand qui met la pression à Jean-Baptiste Ouédraogo alors au pouvoir.
Moins de 3 mois plus tard, Thomas Sankara et ses partisans réussissent leur coup d'état et il décide, peu de temps après, de rebaptiser la Haute-Volta en Burkina Faso. Il opte pour un mélange de dioula et moré, les 2 dialectes majoritaires du pays. Ce nouveau patronyme signifie "le pays des hommes intègres" [lire la suite]
Jour 51 : L’orphelinat du M.A.D.
Je quitte Ouagadougou tôt car j'aimerai bien profiter de la fraicheur du matin.
Avant mon départ, Bill Wallace a encore insisté pour me nettoyer la voiture afin qu'elle soit nickel.
C'est le moment de lui dire aurevoir... Il m'a mis plus qu'à l'aise dans la capitale de son pays et je ne le remercierai jamais assez pour cette fraternité dont il sait faire preuve.
Je dois avouer qu'il y a pas mal d'émotion quand je quitte le quartier de Nonsin.
Sa maman me donne un sac rempli [lire la suite]
Jour 52 : Etape Ouagadougou-Niamey (514km)
Je quitte Ouaga pour de bon cette fois-ci ! On se dirige vers l'extrême est du pays.
Il va falloir que je pense à changer de pneus car les miens ne sont plus ronds depuis le Mali et les vibrations commencent à me saouler.
Mon accompagnateur me dit qu'on pourra faire ça sans problème à mi-chemin à Fada N'gourma [lire la suite]